L’association LABARTHE AIR PUR informe :

NON à une usine à béton à proximité du collège et des habitations !

 Nous avons découvert fortuitement, le 26 mars 2012,au démarrage des travaux de terrassement de l’usine, cette implantation. Une absence totale d’affichage du permis de construire sur le site ne nous a pas permis de réagir et de demander des explications au maire, préalablement.

Ce projet d’implantation, situé sur la zone des agriès à proximité immédiate de nos habitations et du collège en cours de construction, n’a jamais été porté à la connaissance des habitants de Labarthe sur Lèze ni à l’occasion des réunions d’informations des riverains présidées par le maire, ni dans le bulletin d’information bi mensuel édité par la commune, ni au cours des conseils municipaux.Alorsque maintes fois la question de savoir quels étaient les projets futurs sur la ZA des Agriès a été posée au maire. La réponse nous indiquait des projets d’implantations commerciales et artisanales uniquement.

Il est évident qu’existeront des dangers importants pour l’environnement, pour la santé et pour la sécurité publique de tous les riverains, les habitants de Labarthe sur Lèze, et les 600 prochains collégiens. L’implantation future de plusieurs enseignes commerciales de type boulangerie, surface alimentaire, à moins de 100 mètres de l’usine de production de béton n’apportera pas une cohabitation réfléchie et cohérente sur un plan sanitaire. L’impact sonore sera permanent. Les poussières volatiles et toxiques liées à la production du béton (la silice) pourront provoquer des maladies respiratoires graves. Les passagesde camions estimés à environ 60 à 70 passages par jour apporteront tout autant de nuisances avec l’émission importante des gaz d’échappements des camions-bétonnières et de transports de granulats. Cette activité va affecter un peu plus notre quotidien.

En effet, déjà, en 2006, la municipalité nous a imposé sans concertation, ni étude d’impact environnemental, ni enquête publique, une usine de production de bitume et d’enrobés COLAS. Depuis, nous subissons, tous les jours, des nuisances pour notre santé et notre environnement. La mairie n’entend et ne répond à aucune contestation de notre part. Nous sommes envahis régulièrement par des poussières noires de goudron, des poussières grises de sable, agressés par le bruit lié à l’activité et au concassage du bitume recyclé. Nos maisons, construites depuis 30 ans pour les premières ne méritaient pas cette pollution.

Le chemin du Riouas est mitoyen à la Zone d’activités des Agriès. Nous vivons en harmonie avec les artisans et salariés de petites et moyennes entreprises. En revanche, avec beaucoup de tolérance, mais surtout par manque de choix, nous avons subi l’installation de cette usine de goudron. Mais, aussi, la mise en oeuvre d’une déchetterie nous apportant, souvent, des odeurs nauséabondes. Finalement, rien ne nous est épargné y compris pour la communauté d’Emmaüs, cernée directement par la déchetterie et l’entreprise Colas. Quel mépris pour cette communauté !

Alors, aujourd’hui, il n’est plus acceptable que la mairie recommence en ayant autorisé la construction d’une seconde installation classée située au sein de cette même zone d’activité de dimension très moyenne, à 300 mètres l’une de l’autre, toutes deux proches d’habitations. Le bruit et les poussières émis par l’ensemble des deux usines, y compris les nuisances dues aux véhicules et engins de travaux seront insoutenables à court terme. Cette situation est indigne ! Le maire a signé des permis de construire pour des habitations et des installations classées sans accorder la moindre importance à une cohabitation, que nous jugeons totalement irrespectueuse et dangereuse tant pour les habitants que pour les exploitants de ces entreprises. 

Les collégiens seront obligatoirement affectés par des nuisances sanitaires, sonores et exposés à un réel danger aux abords de l’établissement. L’activité de l’usine à béton générera un passage quotidien de 60 à 70 camions qui s’ajouteront à un trafic routier déjà très dense. Les vents dominants venant de l’ouest, très fréquents, apporteront des poussières, du bruit, ce qui affectera inévitablement le travail des collégiens et du corps enseignant.

Faire cohabiter cette usine avec un collège, des riverains, une implantation prochaine d’un centre commercial, sans oublier de préciser la réalisation future d’un lotissement de 250 habitations à moins de 100 mètres du projet industriel nous semble totalement déraisonnable. Ce n’est pas digne d’une urbanisation réfléchie !

La mairie se défend en argumentant que l’intérêt premier est l’emploi et assure qu’il y aura 35 emplois à la clé. Or, ce type d’industrie n’apportera que 4 ou 5 emplois sur le site. Là, encore, la mairie nous abuse. D’autant que ces emplois ne seront pas profitables aux labarthais ! Nous comprenons surtout son intérêt pour une telle implantation avec l’importance de tous les projets de construction prévues dans notre commune, la présence de cette usine se justifie !

Nous sommes très inquiets pour l’avenir de notre environnement. Nous souhaitons vivement que toutes ces nuisances soient considérées au nom de la raison, pour la sécurité publique et sanitaire de plusieurs centaines d’enfants, de femmes et d’hommes. C’estnotre devoir de nous préoccuper de la santé et de l’équilibre de nos enfants et de retrouver rapidement un apaisement.

Nous restons mobilisés et nous défendons une cause noble : la protection de notre environnement et de notre qualité de vie.

Rejoignez-nous et signez la pétition en ligne ou sur papier en consultant notre blog : labartheairpur.unblog.fr